Plus de 40 terroristes se font tuer en manipulant le virus de la peste noire

Publicado  mardi 27 janvier 2009

Des éléments d’Al Qaïda au Maghreb islamique ont récemment trouvé la mort à Tizi Ouzou, suite à une tentative de développer des armes chimiques.

Le décès des quarante éléments d’Al Qaïda au Maghreb islamique retrouvés morts dans la région de Tizi Ouzou, n’est pas dû à la «peste» tout court, comme s’employaient à le faire croire les médias algériens ces derniers jours. Le quotidien le Washington Times, se basant sur des révélations recueillies auprès d’un expert du renseignement américain, a affirmé que ces disparitions étaient dues plutôt à une tentative avortée pour développer des armes chimiques. La publication évoque plutôt «un virus de la peste bubonique», connue généralement sous l’appelation de «la peste noire», sur lequel les artificiers conduisaient des expériences. La source relevant des services de renseignement américains a déclaré que la CIA (renseignement extérieur) avait intercepté une communication téléphonique concernant cette opération entre un responsable au mouvement Al Qaïda au Maghreb islamique et les dirigeants de ce mouvement établis à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan.
Cette révélation a donné du fil à retordre aux autorités algériennes, qui essayaient de cacher l’origine de la mort des activistes de la filiale d’Al Qaïda au Maghreb islamique.
Les mêmes autorités n’ont jusqu’ici fait aucune déclaration au sujet de la révélation faite par le renseignement américain, et relayée par le Washington Times. La thèse de «la peste» relèverait plutôt du black-out médiatique imposé par ces autorités sur une affaire qui marque un changement des plus dangereux dans la stratégie de combat de l’Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique. Des mesures prises dernièrement par le gouvernement algérien confirment la possibilité de développement en Algérie d’armes chimiques par des artificiers qui opèrent sous les ordres de Abu Moussab Abdul Wadud, chef de l’antenne maghrébine de l’organisation d’Oussama Ben Laden. En effet, le gouvernement algérien avait adopté des mesures sévères concernant la commercialisation et la distribution des produits chimiques, y compris ceux utilisés dans le domaine de l’agriculture. C’est la preuve que les autorités algériennes étaient au courant de l’activité «chimique» des éléments d’Al Qaïda, basés dans les montagnes escarpées de Tizi Ouzou. The Washigton Times évoque l’existence de plusieurs bases dans les fiefs de l’Algérie orientale, utilisés par les activistes d’Al Qaïda pour la fabrication des armes chimiques. La même publication estime à une douzaine le nombre de bases d’Al-Qaïda, implantées en Algérie, mettant en garde contre le changement du modus operandi appliqué par l’Organisation Al Qaïda au Maghreb islamique.



Le 26-1-2009
Par : M’Hamed Hamrouch
source : Aujourd'hui le Maroc, date du 26 janvier 2006

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Ca leur apprendra à vouloir jouer avec le feu.